Monday, September 18, 2006

A "l'Auberge alternative du vieux Montréal"

Ou l'art de voir une situation idyllique se transformer en cauchemar... Nous voila donc, Muscle d'Acier, la Terreur et votre serviteur rendu à la dite Auberge, lieu tout à fait plaisant empli de jeunes gens plus ou moins dynamiques (rien que ma présence tire la moyenne vers le bas). Après nous être arrachés les bras afin d'acheminer à bon port nos valises monumentales (et le reste), nous sommes partis remplir le trou grondant qui nous sert de panse dans le Chinatown local. A notre retour nous avons eu le paisir de découvrir qui allait être nos compagnes de chambrée. Ainsi donc se trouvait dans notre antre une sensuelle danoise telle que l'imaginaire collectif aime à se les représenter : grande, élancée et bien évidemment blonde comme les blés... La surprise fut bonne à un détail près : notre walkyrie était à l'agonie! (Bon enfin elle était malade quoi...) Qu'à cela ne tienne, nous autres paladins avons décidé de jouer les chevaliers servants! J'ai donc refilé à la malade une puissante décoction de simples de chez Sanofi Aventis, une médication à vous réveiller les morts! (Du doliprane en fait...) Mais alors que nous en étions à la phase remerciement, notre deuxième colocataire d'une nuit débarqua en fanfare, sorte de croisement entre un troll des montagnes et Raymonde des Bidochons. Elle répondait au doux nom de Maryvonne, bucolique patronyme s'il en est, évocateur des merveilles de la campagne franchouillarde (le purin,la bouse, tout ça tout ça). A partir de ce moment là, tout part à vau l'eau... En effet, peu après l'extinction des feux, la danoise (dont on a jamais su le prénom) s'est mise à dégobiller tripes et boyaux ce qui n'empêcha aucunement Maryvonne -et non il n'y a pas de faute d'orthographe- d'entamer la sonnate "tapage nocturne en si bémol majeur", bref de ronfler comme un sonneur ou pour faire plus local un bûcheron aviné... Cela aura au moins eu l'avantage de renforcer notre détermination à trouver aussi rapidement que possible un lieu bien à nous. Eden après lequel nous nous mîmes en quête "frais et disponibles" comme il se doit suite à une nuit si...reposante.

2 Comments:

Blogger Poutine Girl said...

je me permets, en hommage à cette amie d'une nuit, cette présence entêtante mais pas causante : ça s'écrivait "Maryvonne".

2:12 AM  
Blogger Poutine Girl said...

et tu as oublié de dire le plus grave concernant maryvonne : elle avait intentionnellement piqué mon lit et déplacé mes affaires.

12:53 AM  

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